Alimentation de demain

Avec l’augmentation constante de la population mondiale, il est certain que l’Homme va devoir trouver de nouvelles façons de se nourrir sainement et surtout qualitativement.

Alors comment parviendra-t-on à nourrir plus de 9 milliards d’être humains ? Comment sera la nourriture de demain ? Quelles seront le sources de protéines de demain ? Suivez-nous dans notre voyage au coeur du futur.

Les insectes

Excellente source de protéines alternatives, les insectes sont déjà très largement consommés chez nos amis asiatiques ou africains. Moins coûteux qu’un morceau de viande, ils seraient également plus facile à élever. C’est pour cela que criquets et autres vers sont aujourd’hui envisagés comme de sérieux concurrents à la viande ou encore aux poissons. Parmi la liste des insectes consommables sans dangers on retrouve :

  • le ver de farine : il possède un goût ressemblant à des chips croquantes et salées de poulet et se déguste déshydratés et bouilli ;
  • le criquet : c’est l’insecte comportant le plus de protéines (20g de criquet équivaut à 100g de boeuf). Son goût s’apparente à celui de certains crustacés
  • les chenilles : aliment très apprécié en Afrique, où elles sont fumées comme le jambon et prennent ainsi le goût de bacon.

La viande de synthèse

Cette solution est développée pour faire face à un triple problème dû à la production en masse de viande de bétail :

  • l’augmentation des gaz à effet de serre
  • l’augmentation de la consommation en eau et en énergie (électricité pour les bâtiments, etc.)
  • la surconsommation de viande : nous en consommons trop pour la population animale actuelle.

La NASA a donc cherché à développer de la viande de manière artificielle et a réussi son pari. Même si la solution n’est actuellement pas encore prête à être commercialisée, la viande de synthèse devrait constituer une sérieuse alternative d’ici quelques années.

“Sur le plan environnemental, il est difficile d’évaluer l’impact de ce procédé, car il n’existe pas encore d’usine de production de cette viande artificielle.”

Intégralité de l’interview : http://www.inra.fr/Chercheurs-etudiants/Systemes-agricoles/Tous-les-dossiers/Fausse-viande-ou-vrai-elevage/La-viande-in-vitro-une-fausse-bonne-idee/(key)/2

Les algues

Autre aliment intéressant : les algues et microalgues. Ces plantes se nourrissent du dioxyde de carbone présent sur notre planète qu’elles recyclent en protéines, graisses et glucides. C’est grâce à cela qu’elles constituent une bonne source de nutriments et donc un bon aliment. En plus de cela, les algues sont aussi composées d’Oméga 3 et autres acides gras, diminuant ainsi le risque de maladie cardio-vasculaires.

L’alimentation 3D

Principaux objectifs : diminution du temps de cuisson et augmentation de la facilité à manger ces aliments. D’ici à 2050, on peut espérer que les imprimantes 3D alimentaires seront désormais plus abordables niveau coût. Cela permettrait au plus grand nombre de créer toutes sortes de nourritures et de plats à partir de fichiers créés numériquement parlant. Elle permettra également d’optimiser la composition de ses plats en fonction du régime alimentaire de chacun ainsi que des allergies alimentaires (fruits à coques, oeuf, etc.). Au delà de ces perspectives, l’impression alimentaire 3D réduira également le gaspillage alimentaire car elle est paramétrée pour n’utiliser que le strict nécessaire en terme de quantité d’aliments. Enfin, avec les objets connectés, il ne fait nul doute que l’on pourra entamer l’impression de son repas sans être chez soi afin que tout soit prêt en rentrant pour déjeuner ou diner.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *